nouveau métro moscovite

Nouveau métro de Moscou ou l’espoir d’une ville avec moins d’embouteillages

Tous les jours, Moscou est en proie à des dizaines d’embouteillages qui se forment sur son périphérique et la plupart de ses axes routiers. Pour les autorités du pays, il est urgent de trouver une solution efficace à ce problème. D’où l’idée d’agrandir et de moderniser le métro de Moscou afin de rediriger un tant soit peu le flux du trafic routier vers un moyen de déplacement moins encombrant. Les travaux de ce projet ont été lancés au même moment que ceux liés à l’organisation de la coupe du monde 2018 qui s’est tenue en Russie.

Le métro de Moscou : un immense chantier de 265 millions 

L’ensemble des travaux d’agrandissement et de modernisation du métro moscovite avoisinent un coût total de 265 millions d’euros selon les pouvoirs publics. L’objectif de ce gros investissement est de désengorger le périphérique et les artères de la ville. À terme, ce nouveau métro s’étendra sur 250 stations reliées entre elles par plus de 450 kilomètres de lignes. Il est donc capital d’inciter la population à prendre le métro plutôt que la voiture. Ceci afin de réduire le trafic automobile et améliorer la qualité de l’air dans Moscou.

Pour une ville comme Moscou qui compte plus de 12 millions d’habitants ou 14 millions si l’on rajoute son aire urbaine, il s’agit d’un projet très important. D’autant plus qu’elle est classée 3e au rang mondial des capitales avec un flux quotidien de personnes élevé derrière les villes de Tokyo et Séoul. Ce n’est donc pas un hasard !

Priorité à la réduction du trafic automobile

Lorsqu’on réside dans la périphérie de Moscou, il est impossible en l’état actuel des choses de rejoindre le centre-ville en métro. Le seul moyen d’y parvenir reste la voiture. Mais une fois les travaux achevés, il sera plus aisé de le faire.

Pour y arriver, de nouvelles lignes encercleront la ville afin de relier la périphérie aux lignes existantes en centre-ville. De plus, de nouvelles destinations seront créées à l’intérieur de la ville afin de maximiser le taux de desserte du métro. Pour finir, toutes les anciennes stations seront modernisées afin de les rendre plus performantes.

Pour les dirigeants, ces travaux devraient contribuer à faire baisser de 10 % le trafic routier. Les travaux dans ce cadre étaient confiés à la Transmashholding dirigée par l’homme d’affaires russo-ouzbek Iskander Makhmudov.

Hormis l’agrandissement du métro, les trains quant à eux seront remis au goût du jour. Une métamorphose complète qui implique qu’ils soient équipés non seulement de wifi et de prises USB, mais également mieux isolés. Tout est donc mis en œuvre pour inciter la population à abandonner les véhicules pour le métro. Pour l’heure, ces travaux s’achèveront en 2025.

Ce qu’il faut savoir sur les principales sources de financements des communes

L’apport des collectivités locales

La principale source de financement des communes est l’ensemble des taxes collectées auprès des administrés. En claire, il s’agit de deux différentes taxes. La première est une taxe d’habitation à laquelle les populations de la ville sont assujetties. Quant à la deuxième, il s’agit d’une taxe foncière à laquelle sont assujetties les propriétaires de biens immobiliers. Cette dernière est fixée par les pouvoirs publics sur la base de l’estimation du loyer auquel s’applique un taux fixe défini au préalable par la municipalité.

Subventions étatiques

Dans le cadre de la décentralisation, l’un des rôles de l’État est de contribuer en partie à la constitution du budget des communes. Cet apport vient en complément aux taxes perçues sur le plan local. Pour l’attribution de cette subvention, le montant de celle-ci est définie la situation de la commune. Ainsi, les communes les moins riches se verront alors priorisées plus que d’autres.

Le recours bancaire

Afin de boucler leur budget, les communes ont la possibilité de recourir à des emprunts bancaires. C’est un mode de financement bien encadré et fiable pour les municipalités qui leur permet d’identifier les besoins réels de la ville avant de songer à emprunter. Ces besoins doivent être relatifs au manque de centres de loisirs ou encore d’équipements durables dans la ville.

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